Débat public - Dunkerque éolien en mer

Réponse officielle :

La réponse du maître d'ouvrage Éoliennes en Mer de Dunkerque (EMD) :

Les causes de la destruction de la couche d’ozone terrestre sont à la fois d’origine naturelle et d’origine anthropique.

Les causes naturelles sont liées aux grandes éruptions volcaniques explosives qui injectent dans la stratosphère d’énormes masses d’aérosols incluant des halogènes, aux taches solaires et aux rayonnements cosmiques ainsi qu’aux vents stratosphériques.

Les causes anthropiques sont quant à elles liées à la libération excessive dans l'atmosphère de produits de synthèse provenant des activités humaines tels que les chlorofluorocarbures (CFC, appelés aussi fréons), les halons, les halogènes (chlore atomique et brome), les hydrochlorofluorocarbures, le bromure de méthyle, le tétrachlorure de carbone dites substances appauvrissant la couche d'ozone (SAO).

Les CFC sont des molécules de synthèse chimiquement très stables, inoffensives pour les êtres vivants dans l’atmosphère et ininflammables, c’est pourquoi elles ont été très utilisées pendant plusieurs années en réfrigération et conditionnement d'air, comme constituants des mousses synthétiques, comme gaz propulseurs pour bombes aérosols, comme extincteurs d'incendie , etc.

Le protoxyde d'azote (N2O) est un autre gaz destructeur de la couche d'ozone, dont la quantité dans l’air augmente depuis le début des années 1970 à cause notamment de la part croissante de protéines animales dans l’alimentation humaine, associée à une production de fumier et de soja également croissante, source d'oxyde nitreux.

Aucun de ces produits et substances n’étant émis dans le cadre de la construction, l’exploitation ou le démantèlement du parc éolien en mer de Dunkerque, celui-ci n’aura pas d’impact sur la couche d’ozone.