Débat public - Dunkerque éolien en mer
#DébatDunkerque Débat public sur le projet de parc éolien en mer porté par EMD et RTE
Q67 • Pourquoi ce site ?
Réponse publiée
Question posée par écrit par Bernard Bril le 15 octobre 2020 à la suite du débat sur la thématique « Biodiversité – impact sur l’avifaune/ impact sur le milieu marin » à Leffrinckoucke.
J’ai posé la question ce matin mais je n’ai pas obtenu de réponse. Question aux représentants de l’Etat : le site est dans un couloir migratoire majeur, l’installation entrainera la destruction des dunes hydrauliques, la proximité du couloir de navigation parmi les plus importantes du monde, ce qui réduit l’espace disponible, rapproche le site des côtes et augmente les risques. Alors pourquoi avoir choisi ce site ? L’absence de concertation avec les associations naturalistes, l’absence de représentants de l’Etat, doit-elle être interprétée comme un mépris de la biodiversité alors que la France ne brille pas aux yeux de l’Union Européenne pour sa politique en la matière ?
Réponse officielle :
La réponse de la DREAL (Direction Régionale de l'Environnement, de l'Aménagement et du Logement) :
Nous vous invitons à visionner la vidéo faite par les représentants de l’État, disponible parmi les ressources mises en ligne sur le site internet du débat. Elle détaille les grandes étapes qui ont conduit à la détermination de la zone d’implantation du projet de parc éolien en mer au large de Dunkerque.
Des consultations ont été menées en 2014-2015 à l’échelle de la façade maritime par le préfet maritime et le préfet de région Haute-Normandie, puis en 2016 spécifiquement sur la zone de Dunkerque par le préfet maritime et le préfet de région Hauts-de-France. Des réunions thématiques se sont tenues notamment en 2016, dont l’une sur l’environnement en présence de plusieurs associations naturalistes. Les préoccupations relatives à l’environnement ont été identifiées en 2016, et les préfets en ont tenu compte pour proposer une zone de moindre sensibilité au gouvernement.
La prise en compte de l’environnement s’est poursuivie après cette phase de consultation. Trois points peuvent être signalés en particulier :
– Le cahier des charges défini à l’issue de la procédure de mise en concurrence organisée par l’État prévoit un total de 20 points, sur 100, pour évaluer la manière dont les offres déposées prennent en compte l’environnement. Un critère portait notamment sur la distance d’éloignement à la côte, et comptait pour 4 points. EMD a obtenu la note maximale de 20 points
– 3 campagnes pilotées par l’Office française de la biodiversité ont été menées en 2017 pour identifier les zones fonctionnelles, la fréquentation et la variabilité saisonnière de la présence des espèces
- EMD et RTE ont la charge de mener des études complémentaires dans le cadre des autorisations administratives dont l’obtention est obligatoire pour réaliser le projet. En particulier, EMD et RTE devront réaliser une étude d’impact sur l’environnement ainsi qu’une étude d’évaluation des incidences au titre de Natura 2000. Ces deux études seront à joindre au dossier d’autorisation environnemental que devra instruire le préfet du Nord. Dans son autorisation, le préfet pourra émettre un certain nombre de prescriptions environnementales qui s’imposeront aux maîtres d’ouvrage, si le projet lui-même ne répond pas assez bien à la nécessité d’éviter ou réduire les impacts potentiels sur l’avifaune ou la faune marine.
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