Débat public - Éoliennes flottantes au sud de la Bretagne
Des éoliennes flottantes au sud de la Bretagne : discutons-en !
Q107 • Quelles sont les données Métocean, géologiques et de trafic en vue de définir la zone en mer la plus propice ?
Réponse publiée
Bonjour,
Pouvez-vous indiquer quelles sont les principales données Métocean (houle, vent, courant, marnage) dans quelques secteurs de la zone en mer ?
De la même manière quels sont les types de fond marins (en surface et en profondeur) ?
Le site du SHOM propose par exemple des fonds de carte qu'il faudrait superposer avec la zone actuelle.
Marine trafic propose aussi un fond de carte lié au passage (Density map) qui permet de visualiser la fréquentation de la zone.
Quelle serait la profondeur maximum acceptable pour la (ou les) sous-station(s) électrique(s) posée(s)?
Enfin y a t-il une contrainte aéronautique de hauteur maximum de pales?
Merci à vous.
Réponse officielle :
Bonjour et merci pour votre question.
Concernant les principales données techniques (vent, courant, bathymétrie et sédimentologie),
Le dossier du maître d’ouvrage met à disposition du public une fiche synthétisant toutes les informations relatives aux données techniques dans le secteur de la zone d’étude en mer. Nous vous invitons à consulter cette fiche : Fiche #9.7 du dossier du maître d’ouvrage : « Les enjeux techniques relatifs au choix de la localisation, à la construction et l’exploitation d’un parc éolien en mer »
En outre, un visualiseur de données vous permet de consulter ces informations de façon dynamique : https://cerema.maps.arcgis.com/apps/MapJournal/index.html?appid=23d63f7aa8454e3db79fc51e3185e0fb
L'Etat met aussi à disposition du public via le site Géolittoral les études complètes :
- L'étude Météo-France : Analyse du vent dans la macro-zone de Bretagne-Sud
- L'étude du Service hydrographique et océanographique de la Marine (SHOM) : Description de l’état de la connaissance et des caractéristiques physiques de la macrozone éolien en mer de Bretagne Sud
À l’issue du débat public, l’État et RTE lanceront des études météo-océaniques (mesures du vent, de la houle, des courants notamment), géophysiques et géotechniques (bathymétrie, sédimentologie, sol et sous-sol sous-marins) permettant d’avoir une connaissance fine de la ou des zones qui auront émergé du débat public. Ces études seront transmises aux candidats de la procédure de mise en concurrence. En effet, les choix techniques relatifs à la construction et à l’exploitation d’un parc éolien en mer flottant (types de flotteur, d’ancrage, orientation des éoliennes, schéma d’implantation, etc.) étant basés sur les conditions du site, cela leur permettra de concevoir une offre la plus ajustée possible en réduisant le coût de soutien public.
Concernant les fondations du poste électrique en mer
Les structures de fondation du poste électrique en mer dépendent de la nature des sols. Un poste électrique en mer est généralement composé d’une plateforme de 3 à 5 étages, d’une sous-structure pouvant être de type différent (monopode appelé monopile, treillis métallique appelé jacket, ou base gravitaire en béton armé). Les éventuels ancrages de fondations (nécessaires pour les deux premiers types de sous-structure) pourront être des pieux battus ou forés dans le sol.
Afin d’éviter les effets de seuil sur les techniques d’installation de fondations en grande profondeur, RTE cherchera à implanter le poste électrique dans une zone où la bathymétrie (profondeur des fonds marins) ne dépasse pas 100 m.
Pour plus d’informations, nous vous invitons à consulter :
- La Fiche #16 du dossier du maître d’ouvrage : « Comment raccorder les parcs éoliens flottants au réseau électrique ? »
Concernant la hauteur maximum de pale pour les contraintes aéronautiques
La zone d’étude en mer a été définie, entre autres, en fonction des contraintes militaires (zones de tir et aéroport de Lann-Bihoué notamment). Il reste des contraintes moins localisées (toute la façade), comme la zone d’entraînement aéronaval et missions opérationnelles et les zones de la Direction générale de l’armement pour lesquelles le parc reste un obstacle.
Les éoliennes constituent en effet un obstacle à la navigation aérienne pour les moyens des armées amenés à évoluer à basse altitude du fait de leurs missions (hélicoptères de service public, hélicoptères de combat en entraînement, avions de patrouille maritime, avions de chasse, drones). La hauteur maximale des éoliennes sera à définir en concertation avec les organismes en charge de la régularisation de la navigation aérienne.
Pour plus d’informations, nous vous invitons à consulter :
- La Fiche #9.6 du dossier du maître d’ouvrage : « La défense nationale »
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