Débat public - Éoliennes flottantes au sud de la Bretagne
Des éoliennes flottantes au sud de la Bretagne : discutons-en !
Q130 • Surenchère polluante / hydrolienne
Réponse publiée
Question reçue par carte T posée par Marc FABRE
On va donc ajouter à la pollution visuelle terrestre des éoliennes (laides et anxiogènes), celle du paysage maritime en surenchérissant sur les infrastructures terrestres invasives et tout aussi visuellement polluantes.
Ne serait-il pas raisonnable de recourir à la technique de l'hydrolienne, sous-marine donc invisible, et de procéder à l'enfouissement du réseau électrique ?
Réponse officielle :
Réponse de la maîtrise d'ouvrage :
Bonjour et merci pour votre question.
Concernant l'utilisation des hydroliennes,
Outre les filières éoliennes en mer, d’autres énergies renouvelables peuvent être exploitées en milieu marin, comme l’énergie hydrolienne, l’énergie houlomotrice, ou l’énergie thermique des mers. Elles sont cependant à des stades de développement encore peu avancés et elles ne constituent donc pas, pour les prochaines années, des alternatives à l’éolien en mer, posé ou flottant.
Les hydroliennes déjà mises en service sont l’hydrolienne Sabella de 1 MW immergée à Ouessant en octobre 2018, l’hydrolienne Guinard Énergies de 250 kW immergée à Étel en février 2019 et l’hydrolienne OceanQuest de 1 MW immergée à Paimpol-Bréhat en avril 2019.
À titre de comparaison, l’hydrolienne Sabella immergée à Ouessant possède une puissance 250 fois moins élevée que le projet de parc éolien flottant de 250 MW en Bretagne-sud qui fait l’objet du présent débat public.
La poursuite du développement des diverses énergies renouvelables en mer fait partie des orientations poursuivies pars les nombreux acteurs, laboratoires et organismes scientifiques et industriels français qui possèdent les compétences et l’expertise pour créer une filière industrielle française compétitive. De nombreux projets de recherche et développement sont soutenus par les pouvoir publics, notamment via les appels à projet de l’Ademe, et permettront d’identifier dans le futur les potentiels énergétiques et économiques de ces différentes technologies d’énergies renouvelables en mer.
Concernant l'enfouissement des câbles,
Suivant la nature des fonds, et afin d’assurer la sécurité de l’ouvrage, les liaisons sous-marines (les câbles) seront préférentiellement ensouillées dans le sédiment marin (c’est-à-dire posés dans une tranchée créée dans le sol à l’aide d’outils adaptés à la nature des fonds) ou posés sur le fonds et recouverts par une protection externe, afin d’éviter le risque d’endommagement des câbles par les ancres des navires ou engins de pêche et de permettre le maintien des activités en mer, au-dessus des câbles.
En cas de difficultés d’ensouillage ou d’un besoin de protection complémentaire, une solution de protection externe peut être envisagée, par matelas béton, par enrochement, mise en place de coquilles en fonte autour du câble, etc.
Pour plus d'informations nous vous invitons à consulter:
- La Fiche #16 du dossier du maître d'ouvrage : "Comment raccorder les parcs éoliens flottants au réseau électrique?"
- La Fiche #6 du dossier du maître d'ouvrage : "Quel est l’état d’avancement des énergies renouvelables en mer en France ? Quelles sont les alternatives à l’éolien flottant ?"
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