Débat public - Éoliennes flottantes au sud de la Bretagne
Des éoliennes flottantes au sud de la Bretagne : discutons-en !
Q196 • Des aménagements spécifiques sont-ils prévus pour la faune et la flore ?
Réponse publiée
Question de TERKER24 reçue par Carte T.-
Favorable au projet.
Est-ce que des aménagements spécifiques seront faits pour la faune et la flore ?
Dans l'affirmative, lesquels et de quelle façon ?
Réponse officielle :
Réponse de la maîtrise d'ouvrage
Bonjour et merci pour votre question.
La démarche initiée par l’Etat, maître d’ouvrage, est en premier lieu celle de la prévention. En témoigne la séquence « Éviter, Réduire, Compenser » qui intègre, conformément au Code de l’environnement, les enjeux environnementaux et des usages de la mer le plus en amont possible lors de la conception de projet éolien en mer. Ainsi, les impacts négatifs sont en priorité évités, ensuite réduits, et en dernier lieu compensés. Dès lors, la prévention est la solution prioritaire.
Aujourd’hui, l’éolien en mer est une technologie mature et éprouvée. Le premier parc éolien en mer a été construit en 1991 à Vindeby (Danemark) et le premier démantèlement date de 2016 (projet Lely, Pays Bas). Dès lors, si aucun retour d’expérience n’est aujourd’hui disponible pour des parcs éoliens en mer français, de nombreux existent pour les parcs éoliens en mer étrangers. L’Europe bénéficie en effet d’une capacité installée cumulée de 22,072 GW (soit 110 parcs éoliens en mer) à travers 12 pays. Les retours d’expériences sont donc nombreux et concernent notamment les impacts environnementaux, et les questions de santé publique. Nombre d’entre eux ont été recensés sur le site de la CPDP en charge de ce débat, ainsi que sur la bibliographie du maître d’ouvrage. Ces connaissances permettent d’adapter au mieux les caractéristiques d’implantation, de construction, et de maintenance du parc pour éviter et réduire son impact sur l’environnement. Elles permettent à la France de s’inspirer des meilleures pratiques étrangères.
La zone d'étude en mer soumise au débat public est issue de travaux ayant évalué les enjeux environnementaux et socio-économiques ; cette première étape a permis d'exclure les zones présentant des enjeux incompatibles avec le développement de l'éolien en mer.
Le ministère de la Transition écologique et RTE ont par ailleurs mandaté des bureaux d’études (TBM environnement et Géonomie) pour définir et spatialiser dans la zone d'étude les risques d’effet sur les espèces ou les habitats présents en s’appuyant sur les études et données existantes. Cette étude réalisée par TBM et Géonomie a été validée par les établissements publics compétents : l’Office français pour la biodiversité (OFB) et l’Institut français de recherche pour l’exploitation de la mer (Ifremer).
Les études in situ permettant de caractériser l’état actuel de l’environnement seront en outre menées par l’État et par RTE sur les zones maritimes et terrestres retenues à l’issue du débat public. L’évaluation environnementale du projet décrite dans l’étude d’impact et la définition des mesures ERC (Éviter, Réduire, Compenser) seront ensuite réalisées par le lauréat de l’appel d’offre et RTE.
Tout au long de la durée de vie du parc éolien en mer, des mesures de suivi seront mises en place. Un comité de suivi et un conseil scientifique veilleront à la bonne application des mesures ERC.
Pour aller plus loin, nous vous invitons à consulter :
- la Fiche #9.1 du document du maître d’ouvrage «L’Environnement»
- la Fiche #10 «En quoi consiste la démarche «éviter, réduire, compenser ? »
- L’étude bibliographique complète
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