Débat public - Éoliennes flottantes au sud de la Bretagne
Des éoliennes flottantes au sud de la Bretagne : discutons-en !
Q222 • Quelle variation du trait de côté est acceptable pour définir une zone d'atterrage ?
Réponse publiée
Question posée par Chantal Holzhauer lors de la réunion de proximité Concarneau (en visioconférence), via le tchat ZOOM
Quelle variation du trait de côté est acceptable pour définir une zone d'atterrage ?
Réponse officielle :
Réponse de la maîtrise d'ouvrage :
Bonjour et merci pour votre question.
La zone de l’atterrage est un élément crucial du projet sur de multiples aspects notamment celui de l’évolution du trait de côte. Selon l’évolution de ce trait de côte et de sa nature géologique, RTE devra adapter les dispositions constructives en vue de faire face à tout aléa risquant de mettre en péril ses ouvrages techniques.
L’évolution du trait de côte revêt plusieurs phénomènes ; l’accrétion (accumulation de sédiments avec avancée du trait de côte) ou l’érosion (exportation des sédiments et retrait du trait de côte) ; et ce, dans les deux cas de manière saisonnière ou tendancielle et dans des proportions très variables.
Les zones les plus marquées et concernées par un retrait du trait de côte tendanciel et substantiel, incompatibles avec la présence d’une liaison électrique sous-marine, seront écartées.
Lorsqu’une des 5 zones sera retenue à l’issue du débat public et de la concertation dite « Fontaine », RTE mènera des études bibliographiques hydro sédimentaires et d’évolution du trait de côte sur la zone retenue, les lieux de fortes variations seront évités autant que possible.
Sur le(s) emplacement(s) retenu(s), RTE pourra réaliser des études topographiques précises. Ces études permettront de retenir le mode opératoire pour la réalisation de l’atterrage (forage dirigée ou tranchée ouverte) et définir la profondeur d’ensouillage.
Sur le projet de raccordement électrique de parc éolien de la baie de Saint-Brieuc, RTE a engagé des études topographiques précises sur plusieurs années. Ces études topographiques avaient pour objectif d’établir un point de référence du niveau le plus bas du sable ou du sédiment présent en vue d’adapter les dispositifs techniques de l’atterrage et ce afin de garantir un niveau d’ensouillage de l’ordre de 2 à 3m de profondeur quelles que soient les variations du niveau du sédiment.
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