Débat public - Éoliennes flottantes au sud de la Bretagne
Des éoliennes flottantes au sud de la Bretagne : discutons-en !
Réponse publiée
J’ai été surpris par la forme des réunions de proximité. Je n’ai pas eu l’impression d’assister à des débats, mais plutôt à des réunions d’information à sens unique. À la tribune, en dehors des animateurs, ne siègent que des promoteurs et défenseurs du projet, représentants de l’Etat, de la Région et de RTE. Ils font de longs exposés donnant un seul son de cloche. Les quelques questions et commentaires des participants donnent lieu à nouveau à de longues interventions des mêmes. Les intervenants de la salle sont, eux, pressés de faire court. Même si certains parviennent malgré tout à faire passer des questionnements sur le projet ou à émettre des critiques, ils n’ont pas le temps de développer leurs arguments.
Pourquoi les organisateurs du débat n’invitent-ils pas à la tribune des opposants au projet qui disposeraient d’un temps équivalent à celui donné aux promoteurs et pourraient réagir eux aussi aux questions et commentaires de la salle ? À voir les questions, avis et commentaires sur le site du débat, il ne manque pourtant pas de personnalités, organisations et associations critiques.
Réponse officielle :
Réponse de la Commission particulière du débat public :
Merci pour votre question
La Commission prend note de votre ressenti lors des réunions publiques.
L’organisation d’un débat public nécessite de trouver un équilibre entre l’information du public et l’expression de ses avis sur le projet mis en débat.
Dans le cas d’espèce il fallait assurer la présentation d’un projet qui était loin d’être connu du public.
Il incombait à la maîtrise d’ouvrage d’assurer cette information.
La Commission a veillé lors de la préparation du dossier du maître de l’ouvrage comme dans celle des réunions publiques à ce que l’information, délivrée soit aussi objective et neutre que possible.
Elle a également veillé à ce que le public dispose lors des réunions de séquences suffisamment longues pour qu’il puisse s’exprimer, en limitant le temps alloué aux présentations. Nous n’avons pas le sentiment que le public ait été bridé dans son expression, y compris lorsqu’il manifestait son opposition au projet.
D’autre part les réunions publiques n’ont pas été le seul moyen d’expression offert au public : la possibilité de déposer des questions ou des avis a été largement mise à profit puisqu’à l’issue du débat 245 questions et 484 avis avaient été déposés. L’outil de consultation en ligne sur le zonage a permis également une large expression des 1578 contributeurs.
La Commission rendra compte en toute objectivité dans son compte-rendu des avis et arguments qui ont été exprimés au cours du débat public.
Cordialement
La commission particulière du débat public,
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