Débat public - Éoliennes flottantes au sud de la Bretagne

Réponse officielle :

Réponse de la Commission particulière du débat public :

Bonjour, et merci de votre question 

La commission regrette que la situation sanitaire ait perturbé le débat depuis le début de sa préparation jusqu’à sa fin. Cela l’a contraint à renoncer à un certain nombre d’actions qu’elle avait prévues. Une des conséquences premières de cette situation a été le report du deuxième tour des élections municipales à fin juin, soit au moment où la Commission particulière bouclait la présentation, devant la Commission nationale, de l’architecture du débat et du dossier du maître d’ouvrage. Ce report n’a pas permis les prises de contact habituelles avec les municipalités durant la phase de préparation du débat. Cela a été reproché par certains durant le débat et la Commission aurait bien évidement préféré pouvoir entendre les municipalités à l’occasion de son étude de contexte. A noter toutefois que le préfet du Morbihan a réuni les maires concernés peu avant le démarrage des réunions publiques ce qui a permis d’échanger avec les élus présents. En second lieu, il avait été prévu d’organiser durant l’été des « débats mobiles » dont l’objectif était de toucher le public des estivants. Le budget du débat prévoyait ainsi l’affrètement d’un minibus qui aurait fait la tournée des plages, et la location d’un stand durant le festival interceltique de Lorient. Nous avons dû y renoncer en raison de la situation sanitaire, qui a d’ailleurs provoqué l’annulation du festival. Le déploiement d’expositions en cinq lieux de fréquentation importante par les estivants (deux à Belle Île, Quiberon, Groix et Lorient) a pallié en partie cette absence de débat mobile. Enfin la Commission est intervenue devant l’université de Bretagne sud et au lycée du Lykès à Quimper. Ces rencontres ont été extrêmement riches ; d’autres étaient prévues, qui ont dû être annulées en raison du deuxième confinement. 

Dans les circonstances très particulières dans lesquelles il a été préparé et s’est déroulé, la CPDP s’est donc efforcée d’organiser un débat qui permette au plus grand nombre de s’informer et de s’exprimer. Les conditions sanitaires ont contraint la commission s'appuyer davantage sur des actions en distanciel. L'usage qui en a été fait, y compris via la mobilisation d’outils interactifs faisant appel à des techniques innovantes, s'est révélé très positif en terme d'audience et de contributions. 

Les chiffres de la participation aux réunions publiques, le nombre des avis ou questions déposés sur le site, le nombre de réponses enregistrées sur la consultation en ligne sur le zonage rassurent sur le fait que les objectifs de participation ont été dans l’ensemble atteints.

Cordialement