Débat public - Éoliennes flottantes au sud de la Bretagne

Empreinte numérique

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Source: {"body":"<p>Une soixantaine d’éolienne flottantes de plus de 200 mètres de hauteur entre Belle-Ile-en-Mer et Groix. Si ce projet voit le jour, c’est l’un des plus beaux espaces maritimes atlantique et son littoral qui sera massacré. Un espace maritime splendide, vivant, unique à la fois sur la mer et sous la mer. Il est beau, il est utile, il fait travailler, il donne du bonheur été comme hiver à ceux qui y vivent ou n’y font que passer, à ceux qui y pensent car ils vont y venir bientôt ou y sont venus. L’espace maritime autour de ces îles de Bretagne sud et de son littoral est un espace et un imaginaire de liberté. \r\nPêche, aquaculture, nautisme et plaisance, défense, toutes les activités professionnelles ou non liées à la mer mais aussi le tourisme, l’immobilier résidentiel ilien et littoral, … aucune activité ne sera épargnée. Tous les efforts pour promouvoir des labels, valoriser les produits et les labels des îles et de la région seront minés ! …. Ceux qui ont visité le parc éolien de Thannet en ont témoigné devant le parlement (commission Aubert) : le port de pêche s’est vidé… nous n’avons vu aucun bateau de pêche en activité ». En fait, directement et indirectement, c’est tout ce qui fait l’image, le tissu et la valeur économique et l’image de la région qui sera affecté. \r\nHier et jusqu’à aujourd’hui, qui voit Groix voit sa joie ! Qui voit Belle-Ile voit son ile ! Demain, si ce projet voit le jour, nous verrons des croix vrillantes gigantesques ? Le vent portera des pollutions sonores insidieuses. Les vibrations sonores des grands câbles sous-marins par lesquelles ces éoliennes flottantes géantes viennent s’ancrer profondément dans le sous-sol marin viendront perturber toutes les vies marines. Qui peut raisonnablement penser que dauphins, poisson-lunes, pour ne citer que ces espèces continueront à fréquenter ces côtes ? En tout cas aucune étude ne prouve le contraire. \r\nLa Bretagne paye déjà cher les pollutions aux nitrates de ses nappes phréatiques, les champs d’algues vertes envahissant toujours plus ses plages et ses estuaires, doit-elle mutiler aussi son espace sous-marin au lieu de le faire fructifier ?\r\nL’éolien offshore coute très très cher par rapport à ce qu’il produit. La cour des comptes estimait déjà en 2018 que les six parcs d’ores et déjà attribués au large des côtes françaises devraient couter 2 milliards d’euros sur 20 ans soit au total plus de 40 milliards pour une part de 2% de l’énergie électrique produite en France. « L’éolien offshore, c’est 25 milliards d’euros… Avec ces 25 milliards d’euros vous avez de quoi payer 6000 euros de prime de conversion du fuel en pompe à chaleur aux quatre millions de ménage français qui sont chauffés au fioul » témoignait devant la commission Aubert J.M. Jancovici. Dans cette période de crise sanitaire à l’impact économique sans précédent, il est urgent de ne pas dilapider l’argent des contribuables. \r\nL’éolien offshore est dans ce cadre un très mauvais moyen pour produire de l’électricité en luttant contre le réchauffement climatique car il est intermittent -environ 40% du temps- et il faut donc produire ailleurs en plus.\r\nIci entre Groix et Belle-Ile, une soixantaine d’éolienne géantes c’est juste une hérésie.\r\nEt il faut arrêter de mettre en avant un pseudo nécessité d’autonomie de la région pour la production d’électricité car fournissant d’autres bien essentiels il est juste qu’elle reçoive en échange ; d’ailleurs deux régions en France se sont portées volontaires pour installer des sites de production capables de produire massivement une électricité qui n’émet pas de C02 donc bonne pour lutter contre le réchauffement climatique. Les lignes électriques pour la transporter existent déjà. Tout comme il faut cesser de vanter la création potentielle d’emploi – qui pour la petite part d’emploi vraiment locaux se fera au prix de la destruction d’un bien plus grand nombre d’emplois existant ou de ceux à venir.</p>","title":"60 éoliennes de 200 m pour détruire le vivant, l'âme des lieux et son économie"}

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