Débat public - Eoliennes en mer Nouvelle-Aquitaine
#EolMerNA Projet de parcs éoliens au large de l’île d’Oléron
A68 • Oui au parc s'il est correctement intégré dans le milieu maritime en préservant la biodiversité et les autres usages de la mer
Publié
RTE a récemment publié les résultats d’une étude prospective sur les possibles futurs énergétiques à horizon 2050. Cette étude, qui a pour objectif l’atteinte de la neutralité carbone à l'horizon 2050, propose plusieurs scénarios d’évolution des capacités de production électrique avec une proportion plus ou moins importante d’énergies renouvelables et de nucléaire. Cette analyse prospective révèle un incontournable : quel que soit le scénario envisagé, un développement significatif des énergies renouvelables, dont l’éolien offshore, est indispensable.
Ce principe de réalité nécessite de considérer l’exploitation de tout le potentiel éolien offshore que possède la France, dont le projet Sud-Atlantique fait partie. Cependant, le développement de ce parc, dont l’implantation pourrait se situer dans une zone Natura 2000 et le parc naturel marin de l’estuaire de la Gironde et de la mer des Pertuis, ne doit se faire à n’importe quelles conditions.
Ce parc doit être correctement intégré dans le milieu maritime en préservant la biodiversité et les autres usages de la mer. Ainsi, les pistes suivantes devraient être considérées par le maître d’ouvrage qui définira plus précisément le projet à l’issue du débat public:
• Concernant le premier parc, les éoliennes les plus proches des côtes devraient se situer a minima à 20 km des côtes (y compris les côtes des iles d’Oléron et de Ré).
• Si le développement d’un deuxième parc était décidé, la technologie de l’éolien flottant devrait être privilégié pour ce deuxième parc, ce qui permet de s’éloigner plus des côtes tout en atteignant des bonnes zones de vent.
• Dans un souci de protection de l’avifaune, les couloirs de migration des oiseaux doivent être pris en considération pour le choix des lieux d’implantation des éoliennes afin d’éviter au maximum les risques de collision. De plus, comme cela se pratique ailleurs, il pourrait être pertinent de prévoir dans le cahier des charges l’arrêt de la rotation des pâles durant la période de migration.
• Les caractéristiques précises des parcs qui seront retenues doivent être compatibles avec l’exercice de la pêche sur la zone d’implantation.
Il est indispensable que l’Etat démontre que ce débat public n’est pas qu’un exercice imposé mais servira effectivement à la recherche d’un consensus prenant en compte les préoccupations légitimes des parties prenantes du territoire.
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