Débat public - En mer, en Normandie : de nouvelles éoliennes ?
Débat public sur les futurs appels d'offres d'éoliennes en mer au large de la Normandie
A63 • Contribution n°9 "La Normandie : une zone fort propice à l'EMR : n'attendons plus !" - Agnès FIRMIN LE BODO, Députée - mars 2020
Publié
Contribution d'Agnès FIRMIN LE BODO - Députée UAI de la 7ème circonscription de Seine-Maritime
L’objet du débat public est la détermination de zone(s) préférentiel(le)s propice(s) à la localisation d’un parc éolien en mer d’1 GW, et d’autres parcs potentiels à partir de 2023 dans une vision de moyen et long terme dans le développement de l’éolien en mer.
Cette planification de l’espace maritime est réfléchie dans le cadre de la Programmation pluriannuelle de l’énergie (PPE) qui conduit la politique énergétique française sur une période de 10 ans
La Normandie est concernée par la PPE notamment au travers des objectifs de l’éolien en mer. Elle est particulièrement propice au développement de cette technologie, et a donc vocation à contribuer au développement de l’éolien en mer. L’objectif du présent débat public est bien d’identifier prioritairement une localisation préférentielle pour un parc éolien en mer d’1GW à partir de 2020, mais aussi de profiter de l’exercice pour identifier d’autres localisations possibles.
Le présent débat public, à travers la recherche de zones préférentielles, permettra ainsi d’éclairer les décisions de l’État quant aux possibilités de localiser, ultérieurement, d’autres parcs au large de la Normandie. Ce débat et ses résultats alimenteront donc la réflexion de l’État sur la localisation des futurs parcs en Normandie.
C’est dans ce cadre que le Ministre de la Transition Écologique et Solidaire a saisi la Commission Nationale du Débat Public au premier semestre 2019 en lui posant deux questions :
- Quelle zone d’implantation d’un parc éolien posé de 1 GW, d’environ 300 km2, serait la plus favorable pour le public ? ( projet à lancer en 2020)
- Quelles seraient les autres zones, d’environ 300 km2 chacune, susceptibles d’accueillir d’autres parcs et dans quel ordre de priorité ? (Projets ultérieurs)
Il s’agit de déterminer non pas où l’implantation est techniquement possible (les études et les critères sont connus et largement admis) mais où l’implantation sera le fruit du consensus le plus large
Bien que toutes les façades soient concernées par le déploiement de l’éolien en mer, la Normandie est pour le moment la façade accueillant le plus de parcs attribués ou en projet. Elle est aujourd’hui concernée par trois projets éoliens en mer attribué (Courseulles sur Mer, Fécamp et Dieppe le Tréport) et ainsi qu’un 4e parc éolien en mer en projet et dont la procédure serait lancée en 2020 à l’issue du débat en cours.
Les caractéristiques techniques (vent, houle, courants…) au large de la Normandie, le large et solide réseau électrique à très haute tension, les capacités foncières des ports et particulièrement celui du Havre, le nombre d’entreprises capables d’apporter leur savoir-faire à cette activité économique, les établissements de formation… en font en effet une zone particulièrement propice au développement de l’éolien en mer posé. N’attendons plus ! C’est de notre responsabilité pour aujourd’hui et pour demain.
Bien sûr ces implantations doivent se faire en développant de larges concertations avec tous les acteurs de la mer et en se référant aux expériences nombreuses et réussies de nos voisins, notamment du nord de l’Europe.
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