Débat public - EOS
#DebatpublicEOS Projets de parcs éoliens flottants en Méditerranée
Q52 • Renouvellement des éoliennes en mer
Réponse publiée
Les éoliennes en mer seront à renouveler au bout d’une vingtaine d’année maximum. L’usure particulièrement en mer sera beaucoup plus importante que sur terre. (Cf voir Les éoliennes terrestres toutes rouillées, installées sur le port de Boulogne depuis 18 ans)
A partir de 15-20 ans, les éoliennes terrestres sont en train d’être remplacées progressivement par des plus puissantes et beaucoup plus grandes. Le repowering.
Vous dite qu’il n’est pas prévu « à ce jour » de rééquipement des parcs comme ça peut être le cas pour l’éolien terrestre (fiche 17).
Pour le terrestre, Il y a 20 ans, il n’était pas prévu non plus de remplacer les éoliennes par des plus puissantes.
Quelle garantie pouvez-vous apporter à votre affirmation ? Un texte de loi sera-t-il prévu pour ne pas augmenter la puissance des machines ?
Réponse officielle :
Réponse de la maitrise d'ouvrage :
Bonjour et merci pour votre question.
La puissance totale à installer pour chaque parc sera inscrite dans le cahier des charges du dialogue concurrentiel et sera retranscrite dans les autorisations, soit aux alentours de 250MW pour chacun des deux premiers parcs envisagés à l’issue du débat public.
Pour ces deux premiers parcs de 250 MW, les éoliennes pourraient par exemple disposer d’une puissance unitaire de 13 MW et seraient 19 par parc au maximum, soit 38 au total. Cela correspond à un modèle d’éolienne testé actuellement dans le port de Rotterdam. Si, avec les progrès technologiques, une éolienne plus puissante était commercialisée entre-temps, le parc envisagé compterait moins d’éoliennes. Celles-ci seraient alors de plus grande taille, sous réserve de conformité avec les contraintes de défense, notamment.
La réglementation permet au futur développeur éolien, lauréat de la procédure de mise en concurrence de modifier les caractéristiques du projet de parc en fonction des évolutions technologiques, dans le cadre d’une autorisation dite « à caractéristiques variables ». Le choix définitif des caractéristiques du parc éolien et du raccordement interviendra donc plusieurs années après la désignation du lauréat, et après l’obtention des autorisations pour construire le parc et son raccordement. Les caractéristiques variables pourront notamment concerner la puissance unitaire, le nombre et le gabarit des éoliennes.
Une fois les éoliennes installées et mise en exploitation, il n'est pas envisagé que le développeur modifie la puissance unitaire des machines pendant l'exploitation du parc, bien qu'aucun texte de loi l'interdisant ne le précise. Lorsque la durée d’exploitation d’un parc arrive à son terme, soit après 25 à 30 ans, le développeur éolien est contraint de le démanteler afin de restituer le site dans un état comparable à l’état initial. Le retour d’expérience des parcs installés en Mer du Nord montre cependant que les éoliennes en mer résistent bien aux conditions hostiles auxquelles elles font face. A titre d’exemple, la première ferme éolienne au monde, nommée Vindeby, a été installée en 1991 et décommissionnée en 2017. Elle est ainsi restée en place plus longtemps que sa durée d’opération planifiée initialement.
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