Débat public - Plateforme photovoltaïque "Horizeo"
Projet de plateforme photovoltaïque à Saucats en Gironde
Réponse publiée
L'INRAE nous dit que les émissions (delta sol et biomasse) provoquées par Horizeo seraient équivalentes à la séquestration réalisée par la plantation sur une superficie de 2000 ha :
• d'un taillis de chênes pendant 15 ans
• d'une futaie de pins, ou d'un mix taillis de chênes - futaie de pins, pendant 29 ans.
Comment faudrait-il modifier ces valeurs en tenant compte du changement d'affectation de ces 2000 ha avant la plantation (ex: reforestation de forêts dégradées) ?
Réponse officielle :
Réponse de la maîtrise d'ouvrage :
Bonjour,
Nous vous remercions pour votre question.
Afin d'obtenir une estimation plus précise de l'empreinte carbone complète du projet HORIZEO, il conviendrait effectivement d'évaluer la nature précise des reboisements effectués, selon les affectations des parcelles concernées par les boisements compensateurs.
Il convient également de souligner que les résultats présentés par l'INRAE (Institut National de la Recherche pour l'Agriculture, l'Alimentation et l'environnement, https://www.inrae.fr/) lors de l'atelier "Enjeux sylvicoles" du 9 novembre 2021 (consultable à ce lien : https://www.debatpublic.fr/photovoltaique-horizeo/retour-sur-les-ateliers-de-restitution-detudes-environnementales-2629) portant sur le bilan carbone du projet HORIZEO n'intègrent pas les boisements compensateurs, précisément car les caractéristiques de celui-ci sont à ce jour encore inconnues (coefficient de reboisement, parcelles concernées, essences plantées, etc.).
Ainsi, il conviendrait de lever ces inconnues pour répondre à votre question, or le projet étant à un stade amont de son développement, les caractéristiques précises des mesures de boisements compensateurs restent encore à définir. Dans cet objectif, une étude, menée par Forestry Club de France, a été lancée. Elle doit notamment permettre d'identifier les secteurs où pourraient être réalisés les boisements compensateurs et définir leurs caractéristiques. Les essences et les modalités de gestion dépendront notamment des conditions stationnelles et des filières de valorisation du bois.
En outre, ces boisements devront répondre aux critères d’éligibilité fixés par la Direction Départementale des Territoires et de la Mer de la Gironde. Si le coefficient définitif de compensation à réaliser ne sera fixé par les services de l’Etat qu’à l’issue de la procédure d’autorisation de défrichement, les porteurs de projet s’engagent néanmoins effectivement d’ores-et-déjà à replanter à minima 2 000 ha de boisements. Ceux-ci seront majoritairement constitués de plantations de pins maritimes, mais pourront également comporter d’autres essences, qui seront déterminées en fonction de critères tels que les caractéristiques des sols accueillant ces boisements compensateurs ainsi que les besoins de la filière sylvicole.
Enfin, le bilan carbone sera mis à jour lors du dépôt des autorisations administratives pour prendre en compte les parcelles finalement choisies pour l'implantation du projet.
Restant à votre disposition,
L'équipe projet HORIZEO
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