Débat public - Plateforme photovoltaïque "Horizeo"
Projet de plateforme photovoltaïque à Saucats en Gironde
A27 • L'éco-logique doit primer sur la logique écolo des ENR, coûte ce que ça coûte sur le climat et les contribuables.
Publié
La transition énergétique qui a consisté à remplacer des moyens de production d'électricité haut carbone, charbon et gaz est soldée depuis plus de 30 ans, avec la construction d'un mix énergétique bas carbone hydraulique et nucléaire qui a assuré EN MÊME TEMPS, en plus d'une électricité bas carbone, la sûreté, la garantie de la qualité et la continuité de service au public, un coût parmi les plus bas d'Europe, moitié moins que l'Allemagne.
La production d'électricité française est parmi les 4 pays les plus bas carbone au monde avec la Norvège, la Suède et le Brésil.
Couper des arbres, des puits de carbone, en Amazonie est une hérésie écologique, voire un écocide. La transition énergétique qui vise à promouvoir les ENR de doit pas oublier la transition écologique. Il existe d'autres emplacements pour planter des panneaux photo voltaïques qui respectent la nature.
De plus, la courbe de production de l'électricité solaire a un impact carbone de 55g CO2/kWh (Cf ADEME), alors que l'impact carbone moyen de la production d'électricité française est plus faible sur l'année (Cf site RTE). La production solaire est une gaussienne, forte soleil au zénith et nulle la nuit, sans suivre les besoins des clients et de l'économie de la France. La puissance soleil au zénith est aléatoire, fonction de la couverture nuageuse. Le facteur de charge est très faible, en moyenne de 15% sur l'année (Cf site RTE), il tombe à 3% pendant les périodes nuageuses en solstice d'hiver (Cf les courbes du site RTE ecomix).
En résumé, l'argent mis dans ce projet contribuera peu voire pas à la lutte contre le réchauffement climatique. Il serait bien plus utile dans ce qui carbone aujourd'hui notre économie, à savoir le transport (25% de l'impact carbone en France).
L'éco-logique doit primer sur la logique écolo des ENR, coûte ce que ça coûte sur le climat et les contribuables.
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