Débat public - Liaison routière Fos-Salon
#DebatFosSalon Se déplacer demain dans l'ouest de l'étang de Berre : quelles perspectives ?
Q7 • Pourquoi une liaison routière ?
Réponse publiée
Question posée en direct lors de la réunion de Miramas, le 28/09/20
Est-ce pour absorber le trafic routier saturé que cette liaison est routière est envisagée ou bien pour une toute autre raison ?
Réponse officielle :
Réponse de la maîtrise d'ouvrage :
n projet routier composante d'une stratégie de mobilité multimodale (DMO p.52)
Le projet de liaison Fos-Salon s'inscrit dans une stratégie de mobilité multimodale coordonnée aux niveaux national (Loi d'Orientation des Mobilités), régional (SRADDET) et métropolitain (PDU). Cette stratégie est déclinée par différents acteurs publics, tels que l'État, le GPMM et les collectivités territoriales, selon leurs compétences et domaines d'intervention respectifs, au travers notamment de projets d’infrastructures de transport (routes, voies ferrées, plates-formes de transport combiné, etc.) et de services de mobilité. A l'échelle de l'Ouest Étang de Berre le projet de liaison Fos-Salon, porté par l’État en sa qualité de propriétaire et exploitant du réseau routier national, constitue un élément structurant de la déclinaison opérationnelle de cette stratégie, parmi d'autres projets de mobilité tels que ceux représentés sur la carte ci-dessous :
Accompagner le développement économique et les mutations du GPMM et résoudre les problèmes de congestion
Le dynamisme économique de l'Ouest Étang de Berre est en grande partie porté par la zone industrialo-portuaire (ZIP) de Fos-sur-Mer et le développement des activités logistiques, dont l'attractivité et le fonctionnement dépendent notamment d'une bonne complémentarité des modes de transports. Du point de vue du transport de marchandises, l'enjeu est donc double (cf. DMO p.48) :
- favoriser le report modal vers les modes non routiers, par le développement d'infrastructures et de services adaptés aux besoins des clients du GPMM et des acteurs de la logistique, ce qui ne relève pas directement du projet de liaison Fos-Salon. A ce titre le GPMM prévoit d'atteindre une part de marché des modes massifiés (fleuve et fer) de 25% en 2030, contre environ 20% en 2019 et 15% en 2012 ;
- faire en sorte que le mode routier soit efficace, dans la mesure où il demeurera indispensable malgré le report modal espéré par le port, puisqu'il représentera 75 % de part de marché en 2030 dans un contexte de croissance importante des flux.
Le projet vise donc en partie à répondre à ce deuxième enjeu, d'autant plus important que l'axe routier connaît d'ores-et-déjà des difficultés de circulation, sur certaines sections à certaines périodes, qui s'aggraveront inéluctablement compte-tenu du développement attendu de l'activité logistique et de l'attractivité du territoire. La carte ci-dessous, extraite des études d'opportunité, montre les niveaux de trafic attendus sur le réseau routier en 2030 en situation de référence (sans le projet) et les niveaux de congestion associés :
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