Le débat NEO
#debatNEO Le debat public sur la nouvelle entrée ouest
A15 • Avis du Conseil de l’Ordre des Architectes de La Réunion Mayotte - Discussion autour du projet NEO
Publié
Lieu : siège du COA Réunion Mayotte à Saint-Denis
Date: Lundi 14 décembre, de 17 à 18h avant la séance plénière du Conseil.
Présents: 17 membres du Conseil.
Rapporteur : Laurent Bouvier, Secrétaire Général du débat Neo.
Le projet soulève toute une série d'interrogations de la part des architectes qu’ils souhaitent partager :
Un projet d'aménagement ?
Présenté par la maîtrise d’ouvrage d’abord comme un projet d’aménagement, ce projet est vu comme un projet d’infrastructures routières par les architectes.
Relier la ville à la mer avec une route ?
Certains voient une contradiction entre vouloir pacifier le front de mer, le rendre aux piétons tout en y faisant passer une 2X2 voies, quand bien même cette route serait-elle renvoyée en limite de remblai et en partie couverte (options hybride et mer).
Sur les options tunnel (1km et 1km300)
L’option avec un tunnel d’au moins 1km semble contradictoire avec la répartition des flux routiers présentés par la MOA.
L’alternative boulevard Sud
“Historiquement, on voit que les urbanistes sont venus avec des 4 voies et n’ont pas réussi à trouver la solution des 800 m du Barachois. Sûrement que le problème est mal posé. Ce qui conduit à reconsidérer l’option du boulevard Sud avec ses 35 m d’emprise qui peut mieux faire.”
“En même temps, le transit sur le boulevard sud serait plus impactant encore pour ses riverains”.
Le projet est un projet d’ingénierie pas un projet d’urbanisme
Les coûts d’études ne mentionnent que des coûts d’ingénierie. Or un projet urbain ne se fait pas qu’avec des techniciens.
Créer de la route est-il une bonne réponse aux problèmes de mobilité ?
La tendance dans les grandes villes aujourd’hui, c’est au contraire de réduire la place de la voiture.
Plutôt penser à grande échelle les alternatives au “tout auto”
Pour certains architectes, il vaudrait mieux dépenser les 300-500 millions de budget à la mise en œuvre d’une politique alternative à la voiture, qui passe par de nombreuses
solutions.
Une cohérence à l’échelle du territoire
Pour traiter ce problème, il faut une cohérence des politiques publiques à l’échelle du territoire, il faut penser à grande échelle les alternatives au “tout auto”. Le Barachois est une loupe des problématiques de mobilité qu’il y a dans l’île.
Découvrez la discussion en intégralité dans la pièce jointe.
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