Débat public - Noeud ferroviaire lyonnais long terme
#DebatNFL Débat Public sur le projet d'aménagement du noeud ferroviaire lyonnais long terme
A84 • Misons déjà sur l’existant, l’exemple de la ligne de chemin de fer dans la vallée de La Brévenne
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A l’heure de l’urgence climatique pour laquelle les transports routiers et aériens ont une responsabilité non négligeable, le train, par son impact carbone faible, doit absolument être mis en avant et son accès facilité. Je vois donc d’un très bon œil le projet de Nœud Ferroviaire Lyonnais.
L’ambition de ce projet est de pouvoir encaisser deux fois plus de trafic TER, deux fois plus de trafic LGV et deux fois plus de fret ferroviaire. Ces chiffres se basent en partie sur la réalisation future et hypothétique de projets tels que la très critiquée liaison entre Lyon et Turin pour son impact écologique et sa pertinence non démontrée, ou la LGV Paris-Orléans-Clermont-Lyon.
En « même temps », le réseau ferré actuel, bien réel lui, et en particulier les réseaux capillaires se meurent. Je peux aussi citer la part du fret ferroviaire qui a largement diminué par rapport au fret routier.
Ainsi, j’en viens à l’exemple de la ligne de chemin de fer dans la vallée de la Brévenne qui, à mon humble avis, peut tout à fait servir d’exemple à ce constat : misons sur l’existant ! En effet, par manque d’investissements, le transport de voyageurs n’est assuré que jusque la gare de Sain-Bel alors que la voie ferrée va jusque Sainte-Foy L’Argentière et le fret ferroviaire (ballast pour la SNCF) ne sera plus assuré à partir du 2 janvier 2020. Ce dernier point va avoir un impact désastreux sur une vallée déjà saturée en transport routier (voiture et poids lourds).
En 2040, que restera-t-il des capacités périphériques de transports ferroviaires de voyageurs et de marchandises ?
Alors que vous souhaitez agrandir la capacité du nœud ferroviaire lyonnais en 2040, les capacités périphériques déclinent, voire disparaissent aujourd’hui. Je vous prie donc de profiter de cette formidable opportunité pour voir plus grand que la métropole, pour miser quelques pourcents de l’enveloppe budgétaire décidée pour dès à présent donner la pleine mesure aux lignes périphériques qui desservent Lyon, afin qu’elles puissent transporter vers la métropole les voyageurs et les marchandises par la voie la plus écologique, la plus économique et la plus collective, i.e. par la voie ferrée.
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