Débat public - Noeud ferroviaire lyonnais long terme
#DebatNFL Débat Public sur le projet d'aménagement du noeud ferroviaire lyonnais long terme
A139 • Enterrer les voies c'est « enterrer » la résolution des problèmes actuels
Publié
Depuis le temps que l’on parle des problèmes et de la saturation du nœud ferroviaire lyonnais sans que rien ne bouge, on a peine à croire à la pertinence de ce débat là, et qui nous renvoie en 2040 !
Il est dommage que les solutions proposées dans ce débat soient des solutions de grand travaux.
La concentration du trafic ferroviaire sur la gare de Part-Dieu est tout de même un problème.
Des solutions de détournement d’une partie du trafic ne semblent pas avoir été étudiée :
- des Stéphanois, par ex., actuellement obligés de venir à Lyon Part-Dieu pour aller à Valence ou Marseille (alors que le raccordement Givors – Vienne existe déjà)
- des créations de gares à St-Clair ou à La Doua-Cité internationale, voire à Charpennes et à Moulin à vent permettraient aux pendulaires qui n’ont rien à faire à la Part-Dieu, de simplement ne pas devoir y aller.
- de réels tram-train, où des TER qui prendraient en entrée d’agglomération des voies des tramway pour ne pas engorger le nœud ferrovaire tout en ayant une desserte fine de fin de parcours (ex. de la ligne Grenoble qui pourrait emprunter les voies du T4 à Vénissieux ou du T2 à St-Priest, moyennant ici un raccordement de quelques hm, ou encore de la ligne Vienne - Lyon qui pourrait emprunter les voies du T1/T6 à Moulin à vent, etc.).
Dans tout cas, la solution des deux voies souterraines est à écarter : son coût et sa difficulté de réalisation sont les meilleurs arguments pour ne rien faire ou faire glisser un calendrier que personne ne semble vouloir maîtriser.
La solution des deux voies aériennes apportera probablement des nuisances, mais prévues, elles peuvent être atténuées grandement. Surtout, si les nuisances sont un réel problème sur le boulevard Stalingrad ou celui des Tchécoslovaques, il est alors urgent de s’attaquer dès aujourd’hui (en 2019 et non pas en 2040) aux nuisances qu’induit la circulation automobile que l’on a laissé se développer sans se préoccuper des riverains de ces axes.
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