Débat public - Noeud ferroviaire lyonnais long terme
#DebatNFL Débat Public sur le projet d'aménagement du noeud ferroviaire lyonnais long terme
C31 • Contribution: "Améliorer le nœud ferroviaire lyonnais au SUD de Lyon"
Publiée
La résolution des problèmes d'accès et de circulations dans les gares lyonnaises ne peut l'être exclusivement par 2 voies supplémentaires d'accès à la gare de Lyon Part-Dieu et 4 voies de Guillotière à Grenay.
La contribution ci-dessous tend à démontrer qu'avec des travaux sur le noeud ferroviaire de GIVORS, aujourd'hui très encombré et conçu il y a près de 150 ans, il semble possible d'améliorer les dessertes aussi bien avec les gares lyonnaises que les liaisons interrégionales avec les métropoles régionales: St Etienne, Valence, Grenoble et Chambéry via l'aéroport de Saint-Exupéry.
La base du projet consiste à réaliser un deuxième traversée ferroviaire sur le Rhône entre Grigny et Ternay. Ce pont, déjà envisagé dans le projet "CFAL Sud" est indispensable pour rendre efficient le noeud ferroviaire de Givors. Ce nouveau pont joint à une restructuration de l'ex triage de Badan permettra d'abord une desserte plus rapide de la desserte Lyon - vallée du Gier. Il permet de séparer les voies fret des voies voyageurs et de déniveler les intersections de voies dans le complexe givordin.
La carte annoté jointe à cette contribution explicite le projet.
Ainsi réalisé, ce projet de restructuration du noeud ferroviaire givordin facilite les relations Saint-Etienne - Valence (via l'actuel pont de Chasse) , - Grenoble (via la virgule modernisée de Saint-Fons et les 4 voies St Fons - Grenay ), - Chambéry (via l'aéroport de Saint-Exupéry) et d'obtenir une desserte de type RER entre Gier et Perrache.
Ces travaux, réalisés majoritairement sur site SNCF à réhabiliter, multipliant les bifurcations dénivelés, et avec peu d'impact sur l'environnement vivant et paysager rhôdanien (franchissement du fleuve par un long viaduc en biais), permettent de moderniser les antiques installations ferroviaires (PLM) givordiennes à des coûts plus mesurés que des travaux lourds à Lyon centre (souterrain à 3 Milliards d'euros). L'affectation des voies aux flux (RER vers Perrache, TER vers Part-Dieu et les métropoles régionales, fret,...) permettra de multiplier les circulations sans cisaillement de voies.
Les investissement pour cette modernisation du complexe givordin doivent être prioritaires et engagés à court terme. L'axe ferroviaire le plus ancien de France et le plus achalandé de province le mérite amplement.
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