Débat public - Plan national de gestion des matières et déchets radioactifs
#debatPNGMDR Plan national de gestion des matières et déchets radioactifs
A280 • Ne pas s’arrêter à la partie immergée de l’iceberg
Retenue
J’entends beaucoup de gens adopter une attitude alarmiste vis-à-vis des déchets radioactifs de haute activité, mais il ne faut pas oublier que ces derniers ne sont qu’une partie ultra-minoritaire de la problématique. En effet, 90% des déchets radioactifs sont classés comme étant de très faible activité (TFA) ou de faible et moyenne radioactivité (FMA). Principal exploitant français, EDF extrait ainsi annuellement environ 13 000 mètres cubes de ces deux catégories.
Les processus de gestion sont ensuite bien huilés. D’abord, une partie de ces déchets est traitée par fusion ou incinération, notamment afin d’en réduire le volume.
Les déchets de très faible activité sont ensuite envoyés au CIRES (Centre Industriel de Regroupement, d’Entre- posage et de Stockage) où ils sont stockés dans des couches argileuses a quelques mètres de profondeur. Et les déchets de faible et moyenne activité sont eux envoyés au CSA (centre de stockage de l’Aube) et sont stockés dans des couches de béton.
L’ensemble du processus, de l’extraction au stockage, en passant par le transport, fait l’objet de procédures de sécurité extrêmement strictes. Je trouve dommage que certaines personnes se concentrent sur une partie ultra-minoritaire du débat, en utilisant parfois des arguments idéologiques et malhonnêtes, et oublient de mettre en avant tout le travail qui est fait par notre filière nucléaire pour prendre toujours plus de précaution et rendre la gestion des déchets radioactifs de plus en plus sûre.
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