Débat public - Plan national de gestion des matières et déchets radioactifs
#debatPNGMDR Plan national de gestion des matières et déchets radioactifs
A303 • Déchets radioactifs de très faible activité (TFA)
Retenue
De la mine au traitement des combustibles usés, les déchets radioactifs doivent être triés suivant leurs types et leurs niveaux de radioactivité. En particulier, il faut éviter de les mélanger avec des matériaux non-radioactifs, pour limiter au mieux leur volume. Certains de ces déchets radioactifs susceptibles de servir de matières premières pour d’autres applications doivent être conservés en vue de leurs utilisations ultérieures.
- Le cas des déchets de très faible activité (TFA)
Sauf erreur de ma part, la France est le seul pays n’ayant pas fixé un seuil de radioactivité en dessous duquel les matériaux sont exemptés de mise en stockage comme déchets de très faible activité.
Cette situation interroge : stocker comme déchets dans une installation dédiée aux déchets très faiblement radioactifs des matériaux dont le niveau de radioactivité est inférieur à celui de roches et de sols des régions montagneuses de France a-t-il un sens des points de vue sanitaire et environnemental ? (Voir à ce sujet les propositions de l’IRSN – Institut de Radioprotection et de Sûreté Nucléaire - par le lien suivant : https://www.irsn.fr/FR/Actualites_presse/Actualites/Pages/20160217_Dechets-radioactifs-tres-faible-activite-TFA-doctrine-de-gestion.aspx#.XSH2A4xOLcs , propositions pour faire évoluer la doctrine française actuelle présentées par le directeur de l’IRSN à l’OPECST – Office Parlementaire d’Evaluation des Choix Scientifiques et Techniques, ….en février 2016).
[Extraits du rapport IRSN :
« Les pratiques de gestion des déchets TFA dans un certain nombre de pays, notamment en Allemagne, aux Etats-Unis et en Suède, montrent une relative convergence de ces pratiques, qui pour une large part sont fondées sur la libération des déchets d’un encadrement réglementaire au titre de la radioprotection sous réserve de la démonstration préalable du respect d’une dose individuelle au public ne dépassant pas 10 μSv et d’une dose collective inférieure à 1 mSv.an-1, quels que soient les usages qui peuvent être faits de ces déchets. »
« …Toutefois en première conclusion, l’IRSN relève de l’examen des pratiques que tous les pays ont mis en place des mécanismes de libération des déchets TFA sans que cela n’ait conduit à identifier d’incident significatif. » ]
Orsay, le 8 juillet 2019
Jean-Michel GAMA
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