Débat public - Plan national de gestion des matières et déchets radioactifs

Empreinte numérique

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Valeur: 4e7d5a012f27dafac7873b7266a508a7b7d15812881f4142f935672f8877bccf

Source: {"body":"<p>Le cas du traitement des combustibles usés des centrales électronucléaires.\r\nLe matériau du combustible usé des centrales nucléaires comporte environ 95% de la radioactivité de l’ensemble des déchets radioactifs, alors qu’il ne représente qu’environ 0,2% de leur volume. En conséquence, son traitement est très important dans des usines comme La Hague (des usines similaires existent en Grande Bretagne, au Japon et une est en projet en Chine dans le cadre d’un accord Chine-France). Ce traitement de tri par séparation chimique permet d’obtenir les 3 parties suivantes :\r\n-\tLes produits de fission et les actinides mineurs : environ 5% du volume du combustible usé,\r\n-\tLe plutonium : environ 1%,\r\n-\tL’uranium dit « de retraitement » : environ 94%.\r\nCe traitement présente les avantages suivants :\r\n-\tRéduire le volume des « déchets ultimes » de haute activité d’un facteur de l’ordre de 20 par rapport au volume des assemblages combustibles usés, en le réduisant aux seuls produits de fission et aux actinides mineurs, volume destiné au stockage CIGEO. (La recherche-développement en cours vise à trier d’une part les produits de fission et d’autre part les actinides mineurs, dans le but de réduire encore le volume et la durée de vie des déchets ultimes de haute activité aux seuls produits de fission ; les actinides mineurs à vie radioactive longue pourraient être « brulés » dans les réacteurs à neutrons rapides dits de 4ème génération).\r\n-\tRécupérer les matières valorisables (environ 95% du combustible usé), c’est-à-dire recyclables pour la production d’électricité. Cela est déjà fait partiellement avec les combustibles dits « MOX » (mélange d’oxydes d’uranium et de plutonium) dans les réacteurs actuels de 2ème génération. Cela permettra le développement industriel des réacteurs à neutrons rapides de 4ème génération. Avec les 300 000 tonnes d’uranium appauvri stockées actuellement en France, ces réacteurs permettront de produire la consommation annuelle française actuelle d’électricité pendant environ 3000 années. Et cela sans avoir à exploiter de nouvelles mines d’uranium, ce qui présente un certain intérêt environnemental.\r\nTout cela constitue un exemple de gestion correcte d’une ressource naturelle : l’uranium.</p>","title":"Traitement des combustibles usés"}

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