Débat public - Plan national de gestion des matières et déchets radioactifs
#debatPNGMDR Plan national de gestion des matières et déchets radioactifs
A332 • Que faire des déchets radioactifs ultimes ?
Retenue
Sujet identifié par la commission particulière du débat public. Plus d'infos : https://pngmdr.debatpublic.fr/vie-du-debat/125-10-themes-a-approfondir
Le sujet du stockage géologique profond des déchets ultimes (projet Cigéo) est central et clive fortement le débat public. Pour tous, la question est celle de savoir « que va-t-on laisser aux générations futures ? ».
Pour les uns, faire « confiance à la géologie plutôt qu’aux humains » est un gage de sécurité sur le long terme, eu égard à la stabilité de la couche géologique depuis plusieurs millions d’années, et ce contrairement aux projets d’entreposage considérés comme beaucoup plus risqués.
Pour les autres, la durée de dangerosité des déchets haute activité – moyenne activité / vie longue ( HA – MA / VL), qui s’étend sur plusieurs centaines de milliers d’années, ne permet pas de connaître l’avenir avec certitude et le stockage géologique pourrait se traduire par une mise en péril de la sécurité des déchets, avec un risque de contamination des sols, des nappes phréatiques, etc.
La réversibilité du stockage, qui ne devrait selon le projet actuel n’être possible que durant un siècle, divise, y compris dans le camp des partisans du projet, et repose la question de la confiance dans les progrès scientifiques à venir.
A la demande de la Commission nationale du débat public (CNDP), l’Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire (IRSN) a remis au cours du débat, en mai 2019, un rapport sur l’état des lieux des recherches sur les alternatives au stockage géologique profond. Il dresse un panorama international des options explorées. A ce stade, ce rapport n’a pas fait l’objet de commentaires en ligne.
Une rencontre du débat a eu lieu à Bar-Le-Duc le 20 juin.
Le « groupe miroir » a rendu un avis sur le sujet fin juin.
Selon vous, comment faut-il gérer les déchets radioactifs ultimes ? Le rapport de l’IRSN apporte-t-il de nouveaux éléments que le PNGMDR devrait prendre en considération ?
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