Débat public - Plan national de gestion des matières et déchets radioactifs
#debatPNGMDR Plan national de gestion des matières et déchets radioactifs
A385 • Les jeunes prennent la parole
Retenue
Je suis une étudiante en master 2 de droit. A 22 ans je me sens concernée par le dérèglement climatique qui impactera fortement la vie des générations à venir. Or, il m’a semblé que peu de jeunes ont participé à ce débat et je le regrette.
Je m’interroge en effet sur cet effet de mode qui semble porter les énergies renouvelables. Nos élus notamment n’ont pas de mots assez forts pour vanter leurs performances.
Mais je suis aussi ébranlée par les arguments de ceux qui semblent maîtriser ce sujet complexe. Dans ce débat, j’ai en effet noté leurs arguments en faveur de ce PNGDMR et du projet CIGEO, projet responsable de fermeture du cycle du combustible en assurant un retraitement et un recyclage des déchets radioactifs quand cela est possible, tout en garantissant le stockage ultime des déchets non récupérables. J’ai compris aussi le souci de la réversibilité d’une situation, susceptible de bénéficier dans un futur incertain de progrès technologiques.
Je n’ai pas les compétences pour être sûre d’avoir décrypter correctement ce sujet complexe. Mais ce dont je suis certaine, c’est que tout le monde voudrait pouvoir bénéficier d’une énergie propre, bon marché et sans émissions de gaz à effet de serre, coupables du réchauffement climatique. J’ai compris que ce ne seraient pas les éoliennes qui sauveraient la planète, en raison de leur intermittence de fonctionnement, mais aussi de leur coût faramineux (plus de 20 milliards d’euros sur 20 ans pour les six premiers parcs offshore implantés dans la Manche). Que ça plaise ou non, il me semble aujourd'hui évident que le nucléaire et l’hydraulique restent les seuls moyens capables à l’avenir de produire à tout moment cette électricité que tout le monde espère.
Hélas, je crains que nos élus ne soient obnubilés par un affichage facile de ces éoliennes qui sont la preuve bien visible de leur action, mais en même temps qui détruisent nos paysages et plombent les finances de l’Etat (donc du contribuable).
Un effet d’aubaine parfaitement suspect au bénéfice de ces énergies qui, au bout du compte, ne servent à rien !
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