Débat public - Plan national de gestion des matières et déchets radioactifs
#debatPNGMDR Plan national de gestion des matières et déchets radioactifs
A415 • Oui à CIGEO et au PNGMDR
Retenue
A - CIGEO, un stockage nécessaire et adapté à la situation française
Notre pays disperse aujourd’hui dans la biosphère des produits toxiques variés, des particules fines et des gaz à effet de serre( dont le CO2), en abondance et avec un niveau de précautions limité.
Dans le même temps des règles strictes sont appliquées dans le domaine nucléaire pour limiter son impact. Les déchets liquides sont transformés en déchets solides. Ces derniers sont confinés dans des emballages protégeant le personnel qui en est en charge. Les emballages, en fonction de la dangerosité des colis, sont transportés selon les règles strictes imposées par l’ASN, et restent sous la responsabilité des producteurs tant qu’ils n’ont pas été acceptés par l’ANDRA, qui définit les critères d’acceptation et les contrôle.
Le public n’est pas en contact avec les déchets et est strictement protégé. Le PNGMDR en est une démonstration, de même que les sites de stockages actuels, pleinement opérationnels.
Depuis 1991 la stratégie de stockage profond des déchets à vie longue a été étudiée, évaluée par des experts internationaux, par l’OPECST, par les académies, puis par l’ASN.
Cette doctrine est la même que celle retenue par la Suède et la Finlande (dans le granite), et étudiée par la Belgique et la Suisse (dans l’argile).
B - Face à ce constat je note :
- la présidente de la commission s’est dit préoccupée par l’inquiétude qui ressortait des débats. Comment peut-il en être autrement avec une communication médiatique orientée et une captation des débats par des ONG (parfois mondiales et globalisantes). Lors du débat à Saclay, les 9 premières prises de paroles ont été celle de Greenpeace, puis de FNE. Il faut tenir compte de l’impact de ces participations très organisées.
- Faut-il que les matières soient désormais classées déchets ? Pourquoi rendre inaccessible une réserve de combustible considérable (U 238 et URE), représentant des milliers d’années de production d’une électricité décarbonée, présente sur notre territoire et appartenant au pays. Quid des générations futures, du développement durable et de la préservation des ressources ?
La gestion des déchets TFA et inadéquate, leur recyclage, doit être privilégié.
- la commission d’experts, qui a examiné les déchets nucléaires bitumés, a confirmé que leur stockage dans CIGEO peut être admis (ASN 12 septembre 2019).
C - Que nous dit l’analyse de CIGEO :
- Le site est sûr, étanche, stable depuis des millions d’année, très horizontal.
- Les responsabilité sont claire et l’Andra a le dernier pour accepter un colis.
- La barrière géologique est favorable : corrosion lente des colis, dissolution faible des éléments radioactifs, migration très lente, radioactivité faible des éléments qui pourrait atteindre la surface (1/2 vie longue, radioactivité faible).
- La gouvernance sera prudente : progressivité (zone pilote), et fermeture des alvéoles et des galeries.
- L’inventaire des déchets a été correctement pris en compte.
- Le suivi par une CLI garantit une information factuelle de la population.
D - Projet bien cadré
- L’Andra a privilégié le concept CIGEO.
- Les déchets de nos installations, présents et à venir, sont en quantités compatibles avec le projet.
- Il est de notre responsabilité de les stocker, pour une durée cohérente avec la décroissance de leur radioactivité, à l’abri des populations, dans un site sûr et stable, ce qui est le cas.
Les déchets identifiés sont acceptables dans ce site. Les autres (combustibles non retraités et quelques déchets historiques) sont en quantités plus faibles et il n’y a pas urgence de stockage.
La protection des populations, qui repose d’abord sur la solidité des emballages, puis sur celle du stockage, sera assurée.
La réversibilité du stockage a été décidée. L’exigence correspondante doit être bien cadrée : tenir compte de l’ensemble des contraintes qu’elle va générer pour les travailleurs et ne pas développer des inquiétudes inutiles. Cette réversibilité ne doit pas durer, dès que le suivi du stockage aura montré sa robustesse.
Il faut appliquer aux déchets nucléaires, comme dans d’autre pays, les principes du développement durable, en encouragent le recyclage. Il ne faut pas gaspiller les sites de stockages.
CONCLUSION
La lutte contre le changement climatique exige une appréciation équilibrée des avantages et inconvénients des diverses énergies. L’Agence internationale de l’énergie et le GIEC, ont clairement relevé le rôle positif que pourrait avoir le nucléaire dans le monde, avec les énergies renouvelables, pour produire une électricité décarbonée (environ 40 % des émissions de CO2 mondiales relèvent de la combustion des combustibles fossiles dans les centrales électriques).
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