Débat public - Plan national de gestion des matières et déchets radioactifs
#debatPNGMDR Plan national de gestion des matières et déchets radioactifs
A443 • Pour une valorisation maîtrisée des déchets, dans tous les secteurs industriels
Retenue
La future déconstruction du parc nucléaire actuel va engendrer la production d'environ 200 000 tonnes de déchets métalliques de très faible activité.
Ces quantités posent l'évidente question du recyclage et de la valorisation : peut-on appliquer à ces métaux (issus de la découpe d'objets de type tuyauteries et réservoirs) la logique d'économie circulaire, inscrite dans le Code de l'Environnement, à l'identique de ce qui se pratique en France dans les autres secteurs industriels ?
Actuellement :
- Le CIRES, le centre de stockage de l'ANDRA dédié à ces déchets, est déjà rempli à 50 % en volume mais uniquement à 5% de sa capacité radiologique (autrement dit, on stocke des déchets qualifiés de nucléaires, mais qui en réalité ne sont pas ou très peu radioactifs) ;
- Les autres pays européens, comme la Suède, pratiquent depuis plusieurs années déjà le recyclage de ces matériaux vers d'autres secteurs industriels, lorsqu'ils se trouvent en-deça de certains seuils ;
- Ces seuils (fixés par une directive européenne et issus de travaux internationaux) garantissent une exposition extrêmement faible - 300 fois inférieure à l’exposition moyenne liée à la radioactivité naturelle d’une personne habitant en France.
Factuellement sans aucun risque pour la santé humaine, une évolution de la réglementation française autorisant l'application de ces seuils pour ces déchets, permettrait une économie importante de matière première (et donc d'énergie), tout en optimisant les ressources de stockage gérées par l'ANDRA.
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