Débat public - Plan national de gestion des matières et déchets radioactifs
#debatPNGMDR Plan national de gestion des matières et déchets radioactifs
A128 • NUCLÉAIRE : Débat public ou campagne de désinformation ? Rien que du pipeau, du bidon et de l'attrape-nigaud.
Retenue
Les débats publics sur le nucléaire ne cherchent pas à servir l’intérêt général mais à donner un vernis démocratique à des décisions déjà prises. Les citoyens n’ont aucune garantie et les autorités s’acquittent à moindre coût de leurs obligations.
Leurs résultats sont éloquents : 2005-2006 sur l’EPR de Flamanville (la décision était déjà prise), sur les déchets de haute et moyenne activité (refus de l’enfouissement en profondeur puis la loi du 28 juin 2006 qui retient cette « solution ») ensuite, consultation de l'ASN (sur le refus de la non-conformité de la cuve acceptée avec un acier à plus de 0,2% de carbone) et le débat public du printemps 2018 sur la PPE : une consultation mort-née puisque l’État n’a mis en débat que les scénarios les plus favorables à l’industrie nucléaire (1), impliquant en outre des exportations massives d’électricité (2) qui a abouti au renoncement de 50% de nucléaire en 2015 inscrit dans la loi.
Le dossier proposé comme base du débat public sur le PNGMDR est truffé d’affirmations erronées et de présentations partisanes. Il faudrait analyser et corriger l’ensemble des documents mais d’ici là, le débat sera terminé. Le volume des déchets et le coût sont volontairement sous-évalués (15 millions de m3 de déchets issus de la lixiviation statique des minerais pauvres et des dizaines et des dizaines de millions de m3 de stériles uranifères non comptés). Les autorités se prévalent à bon compte d’un fonctionnement démocratique et participatif. En réalité, le nucléaire civil est un dogme et un mensonge d'État (dictatorial et criminel, indigne de la France).
(1) Les scénarios Volt et Ampère les plus éloignés de l’objectif de 50% d’électricité nucléaire en 2025 ; les scénarios Hertz et Watt ont été écartés préalablement.
(2) Il est regrettable que ce débat public ne demande pas aux Français s’ils sont d’accord pour recevoir, à perte, les poisons radioactifs produits par des réacteurs étrangers à nos risques et périls.
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