Débat public - Plan national de gestion des matières et déchets radioactifs
#debatPNGMDR Plan national de gestion des matières et déchets radioactifs
A113 • Les déchets du démantèlement des INB. Les ferrailles et le seuil d'exemption.
Retenue
Malheureusement la France n'a pas, comme dans les pays étrangers y compris l'Allemagne, défini un seuil d'exemption de radioactivité permettant de considérer que certains déchets ne sont pas radioactifs et peuvent être normalement recyclés. Or les métaux que la France utilise peuvent venir d'autres pays comme la Suède qui considère, à juste titre, que la plupart des déchets métalliques du démantèlement sont au-dessous du seuil d'exemption. Simplement parce que lors de leur fusion, les rares composants radioactifs sont dans les surnageants de fusion qu'il suffit d'éliminer par raclage de surface.
Les 9 centrales en cours de démantèlement ont produit beaucoup de ferrailles considérées comme déchets radioactifs. Or pratiquement la moitié de cette ferraille n'est pas du tout contaminée. Elle est considérée comme telle uniquement parce qu'elle était en zone contrôlée. La plupart de ces ferrailles sont en acier inoxydables, c'est à dire de grande valeur. Elles peuvent être recyclées sans problème dans le domaine public. Si un seuil d'exemption du niveau du rayonnement naturel était adopté, le quart qui a été soigneusement lessivé, pourrait également être recyclé. Resterait le dernier quart dont une partie a été irradiée par des neutrons et qui, de ce fait, est devenue irradiante. Elle, seule, constitue réellement un déchet radioactif.
D'où le besoin de définir un seuil d'exemption à l'image de ce que fonts les pays voisins.
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