Débat public - Plan national de gestion des matières et déchets radioactifs
#debatPNGMDR Plan national de gestion des matières et déchets radioactifs
A122 • Nucléaire et Radioprotection : le principe de précaution appliqué avant la lettre
Retenue
Concernant le nucléaire civil, ce sont les chercheurs et médecins qui ont fait les frais de la dangerosité de ce qu’ils manipulaient (cf. Marie Curie). La connaissance scientifique progressant, la Commission Internationale de Protection Radiologique (CIPR), organisme non gouvernemental constitué d’experts indépendants a défini des recommandations qui ont été traduites dans les règlementations nationales, la réglementation française en particulier. Ceci a permis de définir un cadre à respecter rigoureusement pour les industriels du nucléaire. Le principe de précaution avant la lettre était né ! Les moyens pour maîtriser les risques ont été mis en œuvre.
Grâce à cela, les applications énergétiques, médicales et industrielles du nucléaire se situent parmi les moins dommageables pour l’homme. Parmi les moyens de production d’électricité, en terme de morts par accident, de morts ou de maladies graves dus à la pollution, l’énergie nucléaire se situe comme la moins dommageable à égalité avec l’éolien. En terme d’années de vie perdues par TWh d’électricité produite, d’après l’étude de Rabl et Spadaro sur les coûts externes du projet ExterE de la communauté européenne, l’éolien se situe à 6 années, le nucléaire à 9 années tandis que le fioul se situe à 150.
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