Débat public - Plan national de gestion des matières et déchets radioactifs
#debatPNGMDR Plan national de gestion des matières et déchets radioactifs
A169 • Soutien aux solutions qui permettent de limiter le réchauffement climatique de manière efficace
Retenue
En première réflexion, ces enquêtes publiques sont une déviation caractérisée de la démocratie représentative, et une fuite de responsabilités par nos élus. On livre un sujet extrêmement technique à l'expression de personnes qui n'ont jamais fait l'effort d'étudier réellement la question et qui sont incapables de faire une comparaison, en termes de risques et bénéfices, d'une solution par rapport à une autre.
Comme dans toutes les enquêtes de ce type, nous allons observer le déversement de textes n'apportant aucune réflexion, et qui se limiteront à la recopie de textes soigneusement élaborés par des officines, qui se caractérisent par leur intérêt à agir pour préserver leur créneau d'activité, quand elles ne sont pas aux services de puissances étrangères dont l'objectif est l'abaissement de la France et la réduction de son indépendance. Par ailleurs le système n'offre que peu de garantie quant au risque de production automatique d'opinions, puisqu'il suffit d'une adresse électronique pour émettre une opinion réputée a priori indépendante.
Soulignons également que le problème des déchets ne se pose pas avec les réacteurs de 4ème génération, qui transmutent les éléments les plus problématiques. Cette solution était celle préconisée par Monsieur le Ministre de la Recherche Hubert Curien, personne indépendante d'esprit, respecté par toute la communauté scientifique. Malheureusement, cette solution a été abandonnée suite à l'action en justice conduite par Madame Corinne Lepage, qui s'est appuyée sur des analyses « linguistiques » des textes réglementaires. Du fait de cette action néfaste, la France qui disposait d'une solution, a pris 30 ans de retard, et devra sans doute reprendre cette technologie d'ici quelques années en s'inféodant à des développements étrangers.
La limitation du réchauffement climatique est le défi majeur auquel doit faire face l'humanité. L'organisme international GIEC, sous couvert de l'ONU, a abondamment alerté les populations et les gouvernants sur ce défi. Dans la plus récente édition de son rapport (2018), le GIEC mentionne les solutions qui doivent être mises en place pour atteindre les objectifs de limitation du réchauffement climatique (p. 34 du rapport « summary for policymakers »). Ces solutions comprennent le développement drastique de la production d'électricité au moyen de l'énergie nucléaire pour les options qui permettent aux populations de maintenir leur développement (options P3 et P4). En effet, l'énergie nucléaire ne produit pas de gaz à effet de serre, qui est l'élément prépondérant dans le réchauffement climatique. L'énergie nucléaire présente l'énorme avantage de permettre d'utiliser l'électricité pour de nombreuses applications (mobilité, chauffage, industrie,...) et ainsi de permettre de diminuer drastiquement l'émission des gaz à effet de serre dans tous les domaines. L'énergie nucléaire est beaucoup plus économe que tous les autre types d'énergie en termes de consommation de ressources par unité d'énergie produite (béton, métaux, surface de terrain, lignes d'acheminement du courant). L'énergie nucléaire présente des risques très inférieurs à tous les autres types d'énergie pour les populations ( cf article de Hannah Ritchie dans « Our World in Data »). Toutes les personnes scientifiques travaillant sérieusement sur les enjeux climatiques et sur l'énergie sont d'accord sur la nécessité de cette solution.
L'énergie nucléaire produit un volume de déchets extrêmement faible par unité d'énergie produite (125g/kWh au total, la part de radio-éléments étant encore beaucoup plus faible), très inférieur aux autres filières de production, même les filières dites énergie renouvelable dont l'intermittence oblige à disposer d'unités thermiques à combustible fossile pour la majeure partie du temps de production. Elle présente de très nombreux avantages par rapport aux autres techniques de production. Les déchets sont identifiés à l'avance, ils sont confinés, ils sont traitables, les techniques de disposition finale sont connues, industriellement maîtrisées, éventuellement réversibles, non dispersables et sans impact pour les populations. La radioactivité contenue est inférieure à celle des stocks de charbon ou des poussières de combustion de toute nature qui sont rejetées dans l'atmosphère sans limitation. Par ailleurs, les autres filières (éoliennes et panneaux photovoltaïques) présentent des risques liés aux expositions aux terres rares dans les zones d'extraction de ces minerais et dans les zones de traitement des déchets, en général des pays pauvres, contraints d'accepter ces déchets.
En conclusion, les techniques proposées et appliquées par l'ANDRA et le projet CIGEO constituent la meilleurs solution ; cette solution est sans danger ni risques et elle est réversible. Elle permet de participer à la seule solution sérieuse et efficace de limitation du réchauffement climatique selon les objectifs et préconisation du GIEC.
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