Débat public - Plan national de gestion des matières et déchets radioactifs
#debatPNGMDR Plan national de gestion des matières et déchets radioactifs
A173 • Un monde moderne sans déchets nucléaires est une... illusion !
Retenue
Comme indiqué dans le DMO (page 11) il existe plusieurs sources de déchets nucléaires : la part dominante (59 %) est générée par l’électronucléaire, mais la part restante (41 %) est loin d’être négligeable et provient de diverses activités : la recherche, y compris les réacteurs du même non servant notamment à fabriquer des éléments radioactifs pour la médecine (cf. plus loin), la défense du pays (dissuasion), l’industrie non nucléaire, enfin le secteur médical qui inclut les diagnostics (imagerie pour de très nombreuses maladies parmi les plus graves) et les traitements contre les cancers. Par conséquent, même si on arrêtait les centrales nucléaires, non seulement il faudrait de toute façon trouver une solution pérenne pour les déchets déjà produits, mais les AUTRES secteurs continueraient à en produire. Sauf à abandonner la sécurité du pays dans un monde de plus en plus violent ou se priver des avancées majeures de la médecine moderne, ce qui s’accompagnerait de très nombreuses morts prématurées. Souhaite-t-on une telle régression ? Évidemment non ! Les déchets nucléaires font partie intégrante de la vie des pays développés et la seule option responsable est de les traiter de façon sûre, ce qui est déjà le cas en situation d’attente et le sera pour le long terme avec la solution du stockage géologique profond pour les plus actifs et durables d’entre eux, dans le site de CIGEO.
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