Débat public - Plan national de gestion des matières et déchets radioactifs
#debatPNGMDR Plan national de gestion des matières et déchets radioactifs
A212 • Fiche d’écart au débat démocratique
Retenue
Les faits : Le débat organisé le 28 mai 2019 à Lille par la CNDP sur le PNGDMR a été avorté suite au refus d’en débattre de militants antinucléaires présents dans la salle. Ceux-ci, regroupés dans un « collectif lillois » ont organisé un chahut et empêché toute expression contraire à la leur.
Les experts du domaine de l’ANDRA, de l’IRSN ou autres spécialistes, venus apporter des informations et explications ainsi que les citoyens venus simplement s’informer ou poser des questions, en ont eu pour leurs frais.
Le porte-parole du « collectif lillois » a déclaré « On assume complètement de boycotter activement le débat, d’empêcher toute parole démocratique ; De toutes façons, le nucléaire est anti-démocratique »… « Si vous voulez parler, arrêtons (d’abord) le nucléaire »
Malgré leurs tentatives, l’animatrice et la présidente de la commission ne sont pas parvenues à établir les conditions d’un débat constatant « qu’une petite minorité peut empêcher tout le monde de débattre » et « qu’il n’existait pas d’expression pluraliste possible ».
Analyse Causes - Conséquences
1) La culture lacunaire en matière nucléaire des perturbateurs. En attestent les propos tenus et les slogans figurant sur les pancartes brandies : « le nucléaire tue », « save our children » « le nucléaire ne sauve pas le climat » « crime contre l’humanité ». Les rapports des experts internationaux indépendants et reconnus comme ceux de l’UNSCAER et de l’OMS sont totalement ignorés qualifiant le nucléaire parmi les énergies ayant le moindre impact sur la santé de la population.
2) L’amalgame faits avec d’autres thèmes hors sujet comme par exemple d’arrêter le nucléaire au préalable à tout débat ou en faisant l’amalgame avec STOCAMINE. Il ne s’agissait pas de re-débattre de la PPE ni du stockage des déchets ultimes chimiques.
3) L’adhésion aux explications simplistes d’où le refus de produire le moindre effort de compréhension sur des sujets complexes.
4) La prétention de certains à prétendre savoir tout sur tout. « je suis professeur d’université donc j’en sais autant que vos experts », position qu’on ne saurait généraliser à l’ensemble des universitaires, au contraire.
5) Le refus d’entendre une parole contraire à la leur et par voie de conséquence, le refus du débat démocratique.
Conclusion : je laisse la CNDP en tirer les conclusions et prendre les dispositions permettant une expression pluraliste des débats. Il faut réussir à établir un respect des uns et des autres. Les pro-nucléaires ont droit aussi à la parole. Les exploitants de cette industrie ne sont pas des criminels de guerre.
Rédacteur : Jean-Eric Donnette // Vérificateurs : tous les présents à la réunion // BPA : les modérateurs de la CNDP
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